Robert SÈVE, cinéaste et activiste
Né à Dives-sur-Mer (Calvados) en 1942, prix de conservatoire de violon, ingénieur diplômé de l'Institut d'Enseignement Commercial Supérieur de Strasbourg (I.E.C.S.) et licencié en Droit, Robert SEVE a mené depuis 1968 une carrière de cadre et de dirigeant d'entreprise dans l'informatique, l'industrie, les hautes technologies ( IBM, CEA, QUEST Automation, ASK Computer Systems,...) et la Défense Nationale ( THOMSON,…) où il assumera la Direction Générale et la Présidence de sociétés importantes classifiées "secret défense".
Tout jeune étudiant à Strasbourg, il se passionne pour l'art et le cinéma, ce qui le conduira à la réalisation de nombreux courts et moyens métrages en 16mm et 35mm.
Ainsi en 1960 réalise-t-il son premier film "ABS/TRACKS", suivi en 1961 de "ERGOSMA" ( sur des poèmes de Paul ELUARD ).
En Juillet 1964 "ERGOSMA" est sélectionné au Festival d'EVIAN et fait l'objet d'une critique de la part de Georges SADOUL.
En 1964 c'est le tournage de la première moitié de "WATERLOO MORNE PLAINE" qu'il terminera à Bangui en mai 1967.
En 1965 il tourne "PANTHEON".
Parallèlement il anime de nombreux Ciné-Clubs ainsi que des stages cinématographiques, et participe activement aux actions du cercle Situationniste de Strasbourg.
Il monte ainsi en 1965 un atelier cinéma qui mène une enquête et une réflexion sur la "non condition étudiante", et tourne les rushs d'un film qui sera perdu.
Les bandes son de ce travail collectif seront l'une des sources pour la rédaction en 1966 du fascicule "De la misère en milieu étudiant".
Il organise enfin en 1965 et 1966 avec le cinéaste Philippe DURAND les "1ères et 2des JOURNEES EUROPEENNES DU FILM LIBRE", qui feront connaître les premières œuvres de STRAUB, PIALAT, KARMITZ, COGGIO, ALLIO, COHEN, DUMOULIN, NEMEC, KRISTL, LUBSCHANSKY, RICHARDSON, AVERTY, JESSUA, ENRICO, LAPOUJADE, DURAND, KYROU, MALLE, OTZENBERGER, EUSTACHE, ETAIX, KAPLAN, KASSOVITZ, SEMBENE OUSMANE…...
En Juin 1966 il termine son cursus universitaire. Son mémoire de fin d'études à l'I.E.C.S. traite des "conditions économiques du court-métrage dans l'industrie cinématographique en France".
En Novembre 1966 il part effectuer ses obligations militaires à Bangui, en tant que coopérant civil attaché au Centre Culturel de l'Ambassade de France en Centrafrique.
Sitôt arrivé, il y tourne "LE MUSEE BOGANDA".
C'est à Bangui fin 1966 qu'il rencontre fortuitement le peintre-conteur centrafricainClément-Marie BIAZIN, qui lui raconte ses 18 années de "Voyages d'Instruction" au cœur de l'Afrique, et son désir de pouvoir peindre et écrire Le Grand Livre de l'Histoire de l'Afrique.
En Novembre 1967 Robert SÈVE organise au Centre Culturel Français de Bangui lapremière exposition des premiers tableaux de BIAZIN, qui se proclame "premier défricheur des arts modernes africains".
Eugène M'BAGA consacre un excellent article d'une page à BIAZIN dans TERRE AFRICAINE
Coté cinéma, Robert SÈVE tourne cette même année 1967 "l'ARC MUSICAL N'GBAKA". Il termine "WATERLOO MORNE PLAINE", écrit "VACUUM" et "OPEN", et réalise les premiers rushs de "CLEMENT-MARIE BIAZIN, peintre-conteur africain".
Robert SEVE rentre en France début 1968.
En Avril 1968 , il a le choix entre entrer à la télévision, ou faire usage de ses diplômes.
Eclairé par son expérience du mouvement du FILM LIBRE, et désireux de pouvoir se donner les moyens d'une totale liberté pour le choix de la forme et de la matière des films qu'il a en tête ( soucieux également de rester connecté au monde réel ), Robert SÈVE opte pour l'univers du monde industriel, et prend son 1er job chez PROPETROL.
C'est de cette manière qu'il se donnera les moyens de financer lui-même__ "à fonds perdus mais en absolue indépendance"__ l'ensemble de ses films.
Fin 1968 il tourne "TENTATIVE D'APPROPRIATION" ("Tentative d'Appropriation Onirique d'une Peinture Faciale relevée chez les CADUVEO du Brésil par Claude LEVI-STRAUSS en 1935").
Ce film constitue le premier élément d'une Suite cohérente et progressive intitulée "LA MISE A NU DU TEXTE" , Suite en 6 films dont les autres éléments seront "VACUUM", "OPEN", "EROGRAPHES", "MECHTILT" et "SKYROS".
Septembre 1969 : entrée chez IBM et réalisation de "VACUUM" ( écrit en Mai 1967 à Bangui ).
1971 : réalisation de "CLOSE UP".
1972 : il réalise "OPEN" ( écrit en Mai 1967 à Bangui ), et il réalise le montage de "CLEMENT-MARIE BIAZIN, peintre-conteur africain".
Ce film obtiendra en 1973 le Label, la Prime à la Qualité et le Prix Spécial du CNC ( Centre National de la Cinématographie ).
Ce film, avec "L'ARC MUSICAL N'GBAKA", sera sélectionné pour représenter la France à la Biennale de Venise dans la catégorie "le Cinéma et l'Homme".
En Août 1973 SEVE se rend à Bangui pour montrer son film à son ami BIAZIN.
Il y découvre que BIAZIN est atteint de la lèpre.
Fin 1973 "SIGMA BORDEAUX" invite Robert SEVE avec l'ensemble de ses films : rencontre et amitié avec le cinéaste Marcel HANOUN.
1974 : rencontre avec MECHTILT, journaliste et peintre, avec laquelle il aura vie liée jusqu'à la fin des années 70.
Ecriture et réalisation de "EROGRAPHES" : poèmes de Robert SÈVE dits par Nita KLEIN sur des calligraphies très suggestivement érotiques de MECHTILT.
1975 : SEVE abandonne l'informatique pour plus d'un an afin de se consacrer à BIAZIN.
Il crée sa propre société de production "OCTET PRODUCTIONS", et tourne 3 films industriels pour CONTROL DATA World Trade, et un film technico-promotionnel pour GSI.
Constatant que BIAZIN n'est pas soigné convenablement à Bangui, il décide de le faire venir en France coûte que coûte, malgré les nouvelles lois sur l'immigration.
Il sollicite Michel LEIRIS, qu'il rencontre longuement.
Michel LEIRIS assure SÈVE de son soutien pour toutes ses démarches en faveur de BIAZIN et de son œuvre : il ne faillira pas à cet engagement.
Afin de pouvoir faire venir légalement BIAZIN en France, SÈVE présente au CNC, au Ministère de la Culture, à la Coopération, à l'UNESCO, à la Fondation de France et aux Affaires Etrangères son projet de Long-Métrage "IMAGINAIRE AFRIQUE", film d'enquête ethnographique et artistique dressant "à chaud" l'autopsie d'une rupture de la civilisation africaine, film dont BIAZIN est le protagoniste indispensable et principal.
Malgré le soutien de Michel LEIRIS, de Jean LAUDE (avec lequel SEVE se lie d'amitié), et de l'historien Jean TULARD (qui s'enthousiasme pour ce projet car il en mesure la valeur, l'ampleur et l'intérêt exceptionnel), ce projet se heurte aux refus conjugués de l'ensemble des fonctionnaires des institutions sollicitées.
De ce fait, ce film ne se fera pas, et BIAZIN ne pourra venir en France légalement.
C'est finalement en 1977, que__ passant outre aux autorisations__ SÈVE fera venir comme simple touriste son ami BIAZIN en France, où le Professeur Marc GENTILLINI le soignera longuement à l'Hôpital de La Pitié-Salpétrière.
En Février 1975 SEVE réalise "MECHTILT", sur les gouaches et collages de MECHTILT.
Se refusant à utiliser ses propres textes qu'il juge "trop fermés", il sollicite Hélène CIXOUS, qui écrit son texte d'un jet après la projection des rushs.
Malgré sa réticence, Hélène CIXOUS accepte d'enregistrer elle-même son texte pour la bande son du film.
Cela constitue pour elle une expérience nouvelle, violente et conflictuelle dans son rapport au corps au travers de sa voix.
Il est certain que tant la tension impudique de la voix de CIXOUS, que la profondeur matricielle des gouaches de MECHTILT__ rapportées aux plans somptueux de Antonio GALVEZ (photographe de Luis BUNUEL et maître des lumières sur ce film)__ constituent les moteurs de cette œuvre orchestrée par Robert SEVE.
"EROGRAPHES", "MECHTILT", "L"ARC MUSICAL N'GBAKA" et "BIAZIN" seront projetés dans le cadre de l'exposition "MECHTILT, le génie du papier" à la Galerie Nane STERN en Juin 1975.
Février 1976 : Robert SÈVE entre à la CISI (filiale informatique du Commissariat à l'Energie Atomique) où il sera en charge successivement des applications aéronautique et défense nationale, puis du département fiabilité et simulation.
Sélection de ses Films sur l'Art à l'UNESCO, et au 1er Festival du Film d'Art de André PARINAUD.
1977 : SEVE convainc MECHTILT de sortir du papier et des gouaches petit format pour passer à l'huile et aux grands formats.
Il lui donne les moyens de le faire, et ce sera la première série des grands tableaux gris, balafrés de stridences noires et blanches.
Les films de Robert SEVE font l'objet d'une Thèse de 3ième Cycle portant sur "le processus de l'identification et de la distanciation du spectateur dans l'institution cinématographique" à l' ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES sous la direction deChristian METZ.
SÈVE rencontre à cette occasion Christian METZ, qui l'invitera ensuite régulièrement à présenter et à expliquer les équations qui régissent le fonctionnement de ses films, cela dans le cadre de son cours sur la "sémiologie de l'image cinématographique" à l' ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES.
Robert SÈVE participe au Colloque de CERISY ("Cinémas de la Modernité, films, théories"), où il confronte avec ses films Alain ROBBE-GRILLET sur la question de "la production du sens au cinéma".
Michel LEIRIS l'invite à présenter l'œuvre de BIAZIN au Séminaire International d'Esthétique Comparée et de Muséographie à la Sorbonne.
Il fait l'objet d'une rétrospective à l'ILC.
Lassé de solliciter sans résultats les institutions françaises pour faire découvrir l'œuvre de BIAZIN, SEVE écrit à cinq des principaux Musées européens hors de France.
De Février 1978 à Avril 1979 le prestigieux STEDELIJK MUSEUM de AMSTERDAM réalise une grande exposition BIAZIN qui présente 50 tableaux de la Collection Robert SEVE.
Le Musée demande à Robert SÈVE d'écrire le texte de la plaquette de l'exposition, et une version néerlandaise de son film sur BIAZIN est projetée en permanence aux visiteurs.
Grand succès public et important dossier de presse.
Le 28 Février 1979 les films de Robert SÈVE sur BIAZIN, l'ARC MUSICAL, EROGRAPHES et MECHTILT sont présentés au CLUB 13 de Claude LELOUCH.
En Janvier et Février 1980, le Musée d'Art Moderne de DUSSELDORF réalise une exposition BIAZIN qui présente 76 tableaux de la Collection Robert SEVE.
Publication d'un catalogue comportant un texte plus important de Robert SEVE.
Robert SÈVE y fait publier en allemand l'article de Eugène M'BAGA dans TERRE AFRICAINE, écrit lors de la 1ère exposition de BIAZIN à BANGUI en 1967.
Cette exposition est jumelée avec la grande exposition des œuvres de MAIAKOVSKIorganisée dans les mêmes lieux par ce Musée.
Jean LAUDE termine son livre sur BIAZIN et livre à SEVE le manuscrit de ses "ESQUISSES POUR UNE ENCYCLOPEDIE BIAZINE", que SEVE publiera en Juin 1994 pour tenir lieu de guide à la grande exposition de plus de 100 tableaux de BIAZIN qu'il organisera au Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie ( MAAO ) à PARIS.
Janvier 1980 : Robert SEVE fait réaliser ( dans le cadre de ses responsabilités au sein du département simulation de la CISI ) les premières images commerciales de "Cinéma par Ordinateur", images traitées informatiquement par Gilbert COMPARETTI, pionnier du Cinéma par Ordinateur.
Ces premières Images créées de toutes pièces sur Ordinateur sont réalisées pour le feuilleton d'animation de science-fiction Télé "Ulysse 31". (voir article publié dans lebulletin scientifique de la CISI de Janvier 80)
Avril 1980 : Giovanni MARTEDI et Robert SEVE organisent à MADERE la "1ère MOSTRA INTERNATIONALE DU CINEMA EXPERIMENTAL".
Réalisation collective à MADERE de "IN THE FOOTSTEPS OF DOMINIQUE NOGUEZ IN MADEIRA MADEIRA 1980" (de Bob FEARNS, Brenda MARTIN, Tony SINDEN, Giovanni MARTEDI et Robert SÈVE).
Juillet 1980 : les films de SEVE font l'objet d'une rétrospective au Festival de PRADES.
Réalisation de "SKYROS", écrit en 1975 sur des encres de MECHTILT, texte dit par le poète Yves RUPER.
Janvier 1981 : décès de Clément-Marie BIAZIN.
L' INTERNATIONAL HERALD TRIBUNE consacre à BIAZIN le 23 Mai 1981 un article d'une page, intitulé "BIAZIN, Recorder of a Vanishing Africa".
En Juillet et Août 1981 Robert SEVE effectue un voyage aux USA pour tenter d'y organiser des expositions BIAZIN.
Il rencontre à San-Francisco Jean KENNEDY, à laquelle il fournit les éléments de son chapitre sur BIAZIN dans "New Currents, Ancient Rivers / Between the Natural and the Supernatural" qui sera édité par le SMITHSONIAN INSTITUTE en 1992 (voir SITE WEB du SMITHSONIAN)
ARTNEWS à New-York consacre également en Novembre 1981 une page à BIAZIN dans son 'Vasari Diary" sous le titre "I was destined to be a traveller and a storyteller".
Mai 1981 : la CINEMATHEQUE FRANCAISE consacre une séance complète aux films de SEVE dans le cadre de la "1ère QUINZAINE DES REALISATEURS INDEPENDANTS DIFFERENTS EXPERIMENTAUX" qui se tient à BEAUBOURG.
Octobre 1981 : le "1er FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM SUR L'ART" est organisé àMONTREAL par le Musée d'Art Contemporain de Montréal, avec le concours de l'UNESCO et du MOMA.
Son directeur René ROZON invite en "point de mire" Robert SÈVE et ses films pour un "hommage" spécifique ( "tribute : un hommage est rendu à un cinéaste qui a contribué à l'avancement du film sur l'art"; extrait du catalogue ).
René VIAU écrit dans "le Devoir" :
"Quant au français Robert SÈVE, il est reconnu pour ses films d'auteur défiant les stéréotypes."
Le critique d'art Gilles PETITCLERC ajoute :
"Etonnants de poésie, d'érotisme, de densité, "EROGRAPHES" et "SKYROS" furent autant de regards nus posés sur la réalité totale de l'art suggéré à l'œil total."
"En ce qui me concerne, je voulais le texte nu, je voulais dire moi-même le beau sans aucune intervention de l'intelligence, je voulais dire "EROGRAPHES", "SKYROS", "MECHTILT", je voulais dire Hélène CIXOUS dans Roland BARTHES, dire le corps plié, déplié, replié, la voix sûre, chaude, serrée, cassée et cassante à la fois, je voulais traduire du silence l'œil pour le tracer dans la signifiance des corps que je veux rejoindre, des langues que je veux dénoncer, des yeux que je convie à l'orgie."
Au printemps 1982, publication par la revue d'art canadienne Vie des Arts du texte de présentation et d'analyse de l'œuvre de BIAZIN de SÈVE pour les expositions d'AMSTERDAM et de DUSSELDORF.
Juin 1982 : Robert SEVE et Simon EDERY organisent au Centre BEAUBOURG une "ANTHOLOGIE DU CINEMA EXPERIMENTAL de SAN FRANCISCO de 1940 à 1982".
Fin 1982 le professeur Jean LAUDE invite SÈVE à faire une conférence sur "BIAZIN et l'émergence d'un Art Contemporain Africain" dans le cadre du Séminaire Universitaire de GRENOBLE qui traite de l'axe culturel Nord-Sud.
Les 16 et 17 Mai 1983 LA CINEMATHEQUE FRANCAISE ( CHAILLOT ) organise une rétrospective de l'ensemble des films de Robert SEVE, y compris ses "films conceptuels" qui y seront exposés.
Marcel HANOUN présente cette rétrospective très complète.
Publication dans le fascicule de présentation de "de la nudité du texte" , écrit quelques années auparavant par l'écrivain Claude LOUIS-COMBET après une projection privée des œuvres de Robert SEVE.
A cette occasion le journal LIBERATION qualifie SÈVE de "cas d'espèce du Cinéma Français".
En Avril 1983 le SAN FRANCISCO ART INSTITUTE invite SEVE à donner en anglais sa conférence sur "BIAZIN et l'émergence d'un Art Contemporain Africain" à SAN FRANCISCO.
Le SAN FRANCISCO ART INSTITUTE organise également une rétrospective complète des films de Robert SÈVE, dont les films expérimentaux seront diffusés dans les Universités Américaines par Canyon Cinéma.
En 1994 le Ministère de la Coopération donne à Robert SÈVE les moyens de réaliser auMAAO (Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie à PARIS) l'exposition BIAZIN dont il rêve depuis 1967, ainsi que les moyens de publier le texte__ érudit et poétique__ deJean LAUDE : "ESQUISSES POUR UNE ENCYCLOPEDIE BIAZINE".
Ce livre contient__ outre une lettre préface de Michel LEIRIS__ des entretiens de BIAZIN avec Jean LAUDE et avec Robert SÈVE.
A cette occasion SEVE crée l'association "TIERS MONDES/ARTS MAJEURS" dont il est le Président fondateur.
Les tableaux de BIAZIN dans l'exposition sont documentés par de nombreux objets africains, et des conteurs et musiciens se produisent au sein de l'exposition elle-même.
Y sont également projetés en continu les films "LE MUSEE BOGANDA", "L'ARC MUSICAL N'GBAKA" et "CLEMENT-MARIE BIAZIN, peintre conteur africain".
Cette exposition rencontre un très vif succès et sera prolongée.
Elle suscite également un dossier de presse particulièrement important, tant au plan français qu'international.
Pour mettre fin à plus de 20 ans de silence cinématographique, il reste à Robert SÈVE à réaliser le montage de son long-métrage "LES TERMES DU DISCOURS", film écrit en 1975 et entièrement tourné en 1977 et 1979, ainsi qu'à réaliser le montage de "PORTRAIT D'UNE OEUVRE QUI N'EXISTE PAS", compilation subjective des rushs et entretiens non utilisés, réalisés par lui de 1967 à 1979 sur la vie et l'oeuvre de C.M.BIAZIN.
Textes et toutes photos et reproductions : Copyright Robert SÈVE